mardi 28 novembre 2017

Y aurait-il quelque chose dans son verre, d'où cet air niais ?




          Macron à humilié son homologue africain, disent les articles. J
         Je ne sais pas. 
          Il est certain que le Président Burkinabé s'est senti humilié par quelque chose au point de planter là la marionnette. Mais est-ce cette histoire de climatiseur et de plomberie ?
          Il s'agit d'une scène aux deux sens du terme : la scène comme scénario qui fait se dérouler une action, avec des acteurs et des dialogues,  et la scène comme lieu réel : à la tribune, sur les hauteurs, les maîtres, les pères, détenteurs du pouvoir, et au-dessous, le bien nommé "parterre" au théâtre, les adolescents, plus tout à fait enfants, pas encore au pouvoir.
         J'ai regardé la vidéo deux fois : une fois en l'écoutant, et on entend bien le moment de bascule entre le discours écrit, maîtrisé, mature, et ce moment où surgit un discours infantile, alors que nôtre (Oh honte) président fait une bonne blague, un bon mot, et qu'il met les rieurs de son côté. 
          Pas n'importe quels rieurs : un parterre d'étudiants. Alors le masque sérieux tombe, la bouche s'ouvre bêtement sur un sourire béat et l'homme s'abreuve, respire le nectar enivrant des applaudissements.
        Il est passé pratiquement sans transition de l'identification à la fonction, la fonction présidentielle, identification à l'autre Président, qui produit un discours à partir des hauteurs, à une identification à la condition étudiante, à la jeunesse encore en quelque sorte à l'école.
         Entre écoliers on se com-prend, on se prend dans les bras, je suis comme vous qui êtes comme moi, on rigole bien, on braver l'autorité du vieux, des vieux, en en rigolant en meute et ça marche, regardez-le, il s'en va .. 
        "Eh, Machin, reviens, tu ne comprends pas la plaisanterie ?"  
         Et comme cris et applaudissements redoublent ça le transporte, il en rajoute une couche, il enfonce le clou, comme on dit.
         Puis quand on regarde la vidéo sans le son  on voit bien le moment où un masque succède à un autre, un discours à un autre, une identification à une autre. Le mot qui pour moi va le mieux à ce comédien dont d'autres tirent les ficelles c'est le mot "adhésivité". 
         La capacité à adhérer à un rôle, à des discours divers.
         La farce : c'est ainsi que je vois l'élection de cet homme à la tête de notre pays.
         Une tragi-comédie, une farce tragique.
       

                                                            _________________



dimanche 19 novembre 2017

Oran Oran ..




L'algérie espagnole , bien avant l'Algérie française ..
En effectuant les opérations nécessaires au transport, de YouTube à ici, de ces 4 minutes 47 avec Maurice Medioni, je me demandais de quelles associations elles étaient le résultat, et d'où j'avais bien pu partir.
En fait de là ..

Aux Champs Elysées


           J'ai trouvé cette vidéo en visitant un site qui s'appelle 
Demain à l'aurore et qui était titrée "La plus belle avenue du monde".



Comme pour la vidéo précédente, l'homélie du Père Boulard, 
si, et quand, j'en aurai le courage, je transcrirai les discours. Un jour.