mercredi 1 mars 2017

Pourquoi pas un vrai président dès le 1er tour ? On a assez attendu.


          Le pouvoir et ses organes médiatiques font un incessant battage autour d'un danger qui nous menacerait, avec comme seul argument des chiffres : il paraît que les français auraient l'intention de voter à 27% pour le mal absolu, à 23% pour un sauveur parce qu'il marche sur les eaux, et entre 18 et 20% pour un troisième qui ne compte pas. Les chiffres sont censés imprégner nos cerveaux pour diriger nos mains dans les isoloirs. Des millions de mots, à toute heure du jour et de la nuit, sur toutes les chaînes d'information, pour broder sur ce même canevas.
          J'ai bien fait tout à l'heure d'allumer Latélé en préparant mon repas : les présentateurs des pseudo-informations (je suis restée sur LCI) étaient sens dessus-dessous parce que François Fillon a annulé sa visite prévue au salon de l'agriculture pour une raison apparemment catastrophique. La catastrophe étant qu'ils ne savent rien de rien de plus que rien. Et de supputer dans tous les sens en sur-dramatisant.
          Bien.
          Personnellement je ne pense pas que le Front National soit un danger pour la France parce que les français n'éliront pas Marine Le Pen à la présidence de la République, que le Front National est une créature du pouvoir pour nous faire peur et se faire valoir. Par contre que le Front National profite de l'aubaine médiatique pour engranger des élus régionaux, voire un ministère dans le prochain gouvernement, ça me semble des plus légitimes. Il y a plus dangereux qu'un faux danger : un vrai danger, en l'occurrence que le hollandisme se prolonge dans un macrollandisme et que reste au pouvoir, directement ou indirectement, UN PANTIN.
          Mitterrand était le contraire d'un pantin, il faisait plutôt danser les autres. Chirac avait une certaine stature, il était beau et sympathique et nous a fait oublier qu'il n'en était pas loin. Sarkozy par bien des côtés a démontré qu'il en était un, mais ses côtés sympathiques lui ont évité d'être rejeté en bloc, personne et politique confondues, comme l'est Hollande depuis qu'il a pour la première fois ouvert la bouche après son élection. Car il y a pire qu'un pantin : un pantin sadique qui a tout pouvoir. Pour nous le vrai danger est donc là : que ce lamentable épisode présidentiel qui a désagrégé et désagrège la France et les français poursuive son œuvre néfaste en se réincarnant.
         Le cirque médiatique ne fait que servir le pouvoir en place : brouhaha de voix, d'images et de chiffres pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Même si nous ne faisions que les regarder et écouter cela ne prendrait pas parce que cela n'a rien à voir avec ce que nous vivons, pensons et désirons au quotidien. Et je reviens sur mon introduction, les sondage : aucun sondage ne peut, sinon par hasard, dire la vrai sur les intentions de vote. Et encore moins quand ils sont manipulés. Les seuls vrais sondages ne sont pas de sondages, ce sont les résultats après-coup des élections. Dès les premières élections d'après présidentielles LES FRANCAIS ont commencé de rejeter les socialistes. Le phénomène s'est poursuivi et amplifié élection après élection, de telle manière qu'on ne peut dire que c'est "la droite" qui vote contre Hollande et les socialistes, mais les français, tout le pays.
         Le pouvoir sait que c'est un mouvement irréversible.
         De même qu'il sait que les français n'ont pas l'intention d'élire Marine Le Pen comme présidente.
         De même que nous savons, nous, le peuple, que le vrai danger est la ré-incarnation de François Hollande dans pire-que-François Hollande, le pouvoir sait que François Fillon peut être élu président de la République dès le 1er tour des élections. Car :
          De même que le vote en faveur de François Fillon aux primaires "de la droite et du centre" EST UNE PROJECTION DE TOUTES LES ELECTIONS QUI ONT EU LIEU APRES 2012, de même les élections présidentielles peuvent être une projection de toutes ces élections.
         D'autant plus que ce n'est pas qu'une question de chiffres, c'est aussi une question de stature : les français ne veulent plus de pantins. Ni de presque-pantin, ni de pantin sympathique, ni de pantin sadique et destructeur, et pas de pantin-gamin dont Gérard Colomb, Barak Obama et François Hollande vont tirer les ficelles.
         Seul François Fillon, dans ceux qui s'offrent, a une stature de président. Comme De Gaule, comme Mitterrand. De Gaule et Mitterrand ont eu et ont leurs ennemis irréductibles pour leurs actes et leurs manières, mais il vaut mieux, comme Père -de la Nation- un Père à qui on s'oppose, un Père qui assume ses actes en tapant sur la table, que quelqu'un qui refuse de "faire" Père, de faire repère (au point qu'il faille doubler le mot en pépère) : il n'y a pas pire Père qu'un père qui veut séduire Léonarda.
          Le pouvoir actuel sait que seul François Fillon a la stature, il sait que les français sont intelligents. Et il ose donc ce que personne, aucun pouvoir n'avait osé : le faire lyncher au vu et au su de tous. A la limite il n'y a rien d'étonnant : de la boue on ne remue que de la boue. EN CE MOMENT MEME des parlementaires changent leurs équipes d'assistants parlementaires parce qu'ils sont hors-la-loi taillée pour Fillon. A l'époque où Fillon employait ses proches comme collaborateurs, ET DEPUIS, législatures après législatures, des centaines de parlementaires ont fait comme François, et beaucoup bien pire. J'aimerais, moi, avoir la liste, législature après législature, des élus, de la plus haute fonction à la moins élevée, qui ont employé leurs proches et nous les ont fait payer à discrétion.
          Jamais une instance judiciaire ne s'est comportée comme se comporte ce tribunal financier créé par François Hollande il y a deux ans, en prise directe d'un côté avec le pouvoir, de l'autre avec les médias. Cela ne démontre pas qu'un parti-pris inapproprié, cela prouve l'intelligence des français qui, élections après élections, rejettent François Hollande et les socialistes incapables de gouverner et néfastes pour les français.
          Je n'ai pas envie de me relire.
                        
vendredi 3 mars : un article très amusant sur Bld Voltaire : Tiens bon, mon François !








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