plein d'autres sapins de Noël
Au Moyen Âge, « Noël ! Noël ! » était un cri de réjouissance proclamé par le peuple à n’importe quel moment de l’année, pour saluer un événement heureux.
La télévision publique ne cesse de nous envoyer le message subliminal "Joyeuses fêtes".
Joyeuses fêtes de quoi ?
De fin d'années.
Ainsi nos noms et nos prénoms, garants de notre identité, celle qui nous ancre dans notre humanité, sont-ils consciencieusement abolis du discours pour être remplacés par .. Rien.
Vous êtes né où ? Dans le haut de la France ..
Le mot Noël, criminalisé, est interdit d'existence. En criminalisant ainsi, pour les faire disparaître, les mots qui ont un sens dans notre histoire, nos dirigeants enlèvent au psychisme son sens de gravité. Car on ne peut tenir debout et fonctionner si on n'a plus de nom.
Ne nous y trompons pas, s'il nous est interdit de prononcer les mots "noël" ou "tel siècle avant-Jésus-Christ", il ne faudra pas beaucoup de temps avant que les Noël, Christian, Christophe, et puis Marc, Marie et Geneviève soient franchement désignés pour être éliminés de fait.
Car "" tout français est un criminel, à bon entendeur salut "" c'est déjà ce que certains entendent pour se sentir légitimés à le faire, au couteau ou à la kalachnikov.
Noël peut redevenir le cri d'allégresse qu'il fût, avec une dimension supplémentaire de résistance.
Comme l'écrit Bruno Lafourcade, le miracle qui eut lieu, c'est que " la vie refusa de crever : dans les mondes souterrains, elle survécut, et avec elle la littérature, les arts, les passions amoureuses, les musiciens et les jeunes filles à robes fleuries, et finalement l'Histoire, qui ne cessa de refuser le présent perpétuel à quoi vous la promettiez ."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire