mercredi 19 avril 2017

La Macro-llandie, notre disparition.

                                         

          Faisant suite au dernier article que j'ai posté, en fait un commentaire d'un fil très intéressant sur le site de Renaud Camus, et à mon article intitulé "Pas de repentance !",  je trouve que l'article qui suit est très intéressant. Je l'ai trouvé en cherchant des éléments sur le thème de la catholicité en tant qu'objet de haine et de racisme de la part du milieu hollando-médiatique.

          Quand je vois Mitterrand renvoyer fièrement à Elkabach sa question insultante, je me demande ce qu'il aurait dit des Femen, ces folles lâchées par Hollande pour gesticuler sur l'autel de la cathédrale de Strasbourg, et des médias se prosternant devant l'infâme islamiste Mehdi Meklat en même temps qu'ils criminalisent François Fillon parce que de-souche.

          Mitterrand, qui a été enterré en très grandes pompes à la cathédrale Notre-Dame de Paris, a toujours été fier de ses racines, qui se trouvent être chrétiennes, et précisément catholiques :


« Il était de la famille des chrétiens »

Entretien de Frédéric Mounier avec Mgr Jean-Marie Lustiger, cardinal archevêque de Paris, parue mercredi 10 janvier 1996 dans La Croix.
Vos rencontres avec François Mitterand allaient-elles au-delà du cadre officiel ?
Cardinal Lustiger : Je ne le connaissais pas personnellement avant 1981. Mais depuis, je l’ai rencontré régulièrement durant quatorze ans. À chaque fois, la question qui m’amenait était souvent réglée en quelques minutes. En nous nous offrions un long moment de discussion sur le sens de la vie, sur la Bible, qu’il connaissait très bien, etc. Pour me taquiner, il soulignait, par exemple, les cruautés présentes dans les récits de la Bible. En posant la question, il connaissait déjà la réponse. Je lui répondais donc avec le même humour. Une autre fois, il m’a entrepris sur le problème des origines chrétiennes. Il m’avait savamment entretenu de Paul et de Barnabé ?
Éprouviez-vous du plaisir à ces échanges ?
De ma part, évidemment. Lui avait l’air de s’amuser. Il avait plaisir à discuter, à réfléchir, à exprimer ses convictions. Il me montrait, par maintes allusions, qu’il était de la famille des chrétiens. Il connaissait le monde catholique de l’intérieur. Bien plus : il était resté de quelque façon l’adolescent et le jeune homme qu’il avait été. Mais je me garde de le ranger dans une case déterminée, ni d’agnostique ni de mystique sans le savoir. C’est son secret et celui de Dieu. Je suis persuadé que, jusqu’au bout, il s’est interrogé. Et Dieu seul connaît le secret.
À Notre-Dame, ce jeudi, vous célébrerez donc la messe en mémoire d’un chrétien ?
Certainement, d’un chrétien et d’un catholique. Il avait le sentiment aigu de ce que représente l’univers catholique comme réalité sociale. Mais aussi, il avait gardé une conscience vive de cet univers de foi, de vie spirituelle. Il était un peu comme celui qui resterait sur la place du village pendant la messe et ne tolérerait pas qu’on lui pose des questions sur la signification de son attitude
En vous entendant, on a presque le sentiment d’une complicité dans le dialogue...
À certains égards. Même si je n’étais ni de la même génération ni dans les mêmes perspectives que lui.
François Mitterand, en tant que « chrétien culturel », était-il significatif de son époque ?
Je lui trouvais beaucoup de parenté spirituelle avec le catholicisme tourmenté de François Mauriac. Il était spirituellement et culturellement comme un cousin de François Mauriac, mais de l’autre côté du miroir. Il y avait quelque chose de comparable dans la culture catholique, le sens du mystère et le sens de Dieu, les questions posées. C’était la période d’un renouveau catholique qui sortait en se débattant d’un scientisme et du dessèchement rationaliste du début du siècle. Les hommes de cette génération furent ainsi les témoins et les acteurs d’un renouveau spirituel.
                                             l'histoire de l'affiche

        Ainsi Mitterrand, qui a fait raboter le clocher pour ne pas agresser l'autre, l'a quand même laissé parce qu'il était fier de lui et de ses origines souchiennes. 
     On peut dire aussi que tout en étant fier de ses origines souchiennes il a quand même fait raboter le clocher. 
      En fait je trouve l'histoire de cette affiche intéressante en ce qu'elle illustre quelque chose de ce qui se passe en France depuis une vingtaine d'années, et qui a pris sous Hollande une ampleur et un côté sadique qu'on peut envoyer paître sans honte : par rapport aux juifs et aux musulmans, dont une bonne partie sont dans la revendication d'une reconnaissance permanente, allant pour certains dans l'agression raciste et éhontée, les catholiques et assimilés catholiques sont toujours prêts à se raboter. 
          Il n'y a pas de quoi ! Bien au contraire !

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